Ende der 1960er Jahre hatte Miles Davis begonnen, sich von der traditionellen Jazzmusik zu lösen, als seine zweite "Quintett"-Phase zu Ende ging. Er hatte mit der Jazz-Fusion in Live-Settings gespielt und auf seinen beiden 1968er Veröffentlichungen "Miles In The Sky" und "Filles de Kilimanjaro". Dann folgte 1969's "In A Silent Way", ein experimentelles Werk der Jazzmusik, das revolutionäre Produktions- und Schnitttechniken und Gastbeiträge von vielen der größten Jazzmusiker aller Zeiten enthielt, darunter Herbie Hancock an den Tasten, Wayne Shorter am Saxophon, Tony Williams am Schlagzeug sowie Newcomer John McLaughlin, der später das legendäre Mahavishnu Orchestra gründete. Il y a 50 ans, en 1969, Columbia Records sortait le chef-d'oeuvre révolutionnaire du légendaire Miles Davis : « In a Silent Way ». Révolutionnaire car cet album, qui constitue l'une des pierres angulaires de la carrière de Miles, introduit pour la première fois le style jazz fusion (ou jazz électrique) et marquera à jamais les années à venir. Accompagné par un casting cinq étoiles (Wayne Shorter au saxophone, John McLaughlin à la guitare électrique, Dave Holland à la contrebasse, Tony Williams à la batterie, Herbie Hancock, Chick Corea et Joe Zawinul aux pianos et orgues) cet album est véritablement une pièce maîtresse fondatrice d'un style que Miles affinera par la suite sur l'album suivant « Bitches Brew ». Pour fêter dignement cet anniversaire, Legacy Recordings propose une réédition en format vinyle. Un album obligatoire dans toute bonne discothèque qui se respecte, surtout en vinyle.
